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Livre IV.
Chapitre 3. LES CHRASTRES ET LES HUITZRAORS 


          J'aborde la description des mondes qui ont une signification très particulière pour l'humanité avec son histoire et pour l'ensemble de Chadanakar, car ce sont justement les mondes, créés par des forces démoniaques, qui sont utilisés comme un outil direct pour réaliser le plan mondial de Gagtoungre. 
          Ce sont, en fait, deux rangées – deux sakouales de couches infraphysiques, ayant un lien étroit entre elles.
          J'ai déjà mentionné brièvement que chaque métaculture comporte un certain anti-pôle à son zatomis - une sorte de citadelle de forces démoniaques où les cités sacrées des synclites se reflètent de façon inversée, ressemblant à des miroirs noirs. Il s’agit des chrastres – les demeures de l'antihumanité.
          Les chrastres sont les zones diverses d'un monde uni à quatre dimensions spatiales ; chacun d'entre eux possède, cependant, son propre nombre unique de coordonnées temporelles. Le cercle des chrastres est méta-géologiquement lié aux couches inférieures de la croûte terrestre, avec ses saillies compensatoires, et s'oppose en tant qu’antipodes obscurs à l’Eanna, à l’Olympe, au Paradis, au Montsalvage, à la Russie Céleste et au reste des zatomis. Les saillies compensatoires équilibrent les chaînes de montagnes à la surface de la terre et sont dirigées, avec leurs pointes et leurs crêtes, vers le centre de la planète. Dans Enrof, ces zones sont mortes et stériles : ce n’est que du basalte et de la lave, rien de plus. Ce qui n'est pas le cas dans le monde quadridimensionnel. En dessous de ces zones, vers le centre, il se trouve un vide – une cavité rousse ou orangé terne, flamboyante avec de vagues alternantes de lumière et de chaleur. Au dos de la croûte, c’est la résultante des deux forces qui domine : on est attiré vers l'épaisseur de la croûte et vers le centre de la terre, les concepts de haut et de bas ne correspondant pas aux nôtres. Dans le ciel souterrain roux orangé, des luminaires infraviolets et infrarouges, presque noirs, se tiennent immobiles : c'est ainsi que l’on perçoit ici la Gachcharve et les lieux de souffrances du noyau terrestre. Aux rayons de ces lunes, il y a des sociétés multimillionnaires et des hiérarchies effroyables qui vivent et renforcent leurs citadelles. Elles se manifestent chez nous en tant que grandes puissances et tyrannies d'État, en tant que vampires sans visage de l'histoire mondiale.
          Quel type de nature, quels paysages prévalent de ce côté renversé du monde ? Il n'y a pas de couleurs bleue et verte ici : elles ne pourraient pas être perçues par les yeux de ces habitants. En revanche, il y en a deux, à la perception desquelles notre œil n'est pas adapté. Il y a aussi un semblant de végétation, mais brûlante et terrifiante : des touffes de buissons massifs cramoisi foncé et, à certains endroits, il y a de grandes fleurs isolées et remuantes, constituées de flammes. Le terrain est très irrégulier ; des lacs et des mers de lave rosâtre et blanche sont entrecoupés de masses continentales. Dans l'ensemble, le paysage a un caractère spécifique géo-urbain : ce sont des villes gigantesques aux millions d’habitants. En infra-Russie, par exemple, la ville la plus importante est associée à la quasi-totalité de la saillie de compensation de l’anti-Oural ; une autre correspond au Caucase, et actuellement ils sont en train de créer d’autres villes sur les saillies compensatoires des montagnes du Kazakhstan et du Tian Shan. Il existe également des villes sous nos plaines, mais moins nombreuses, car ces zones sont pour la plupart remplies de la lave.
          L'antihumanité se compose principalement de deux races ou espèces, complètement différentes. Les plus importants d'entre eux sont des êtres de petite taille, mais très intelligents, qui suivent les cycles de leurs incarnations dans les chrastres, où ils prennent une forme quadridimensionnelle, rappelant quelque peu la nôtre. Leur corps, qui leur sert comme notre corps physique, est appelé karrokh : il est formé à partir de la matérialité de ces couches, qui était créée par les hiérarchies démoniaques suprêmes. Les habitants des chrastres ont une paire de membres supérieurs et une paire de membres inférieurs, bien qu'avec un nombre de doigts différent que nous. De plus, ils ont quelque chose comme des membranes cutanées entre les doigts. Leurs yeux rouges et pétiolés dépassant les côtés d'une tête cylindrique, leur peau gris souris et leur bouche allongée en forme de tube pourraient provoquer un dégoût chez nous. Mais ces créatures possèdent une intelligence vive, ce sont les créateurs d'une civilisation hautement développée, à certains égards plus avancée que la nôtre. Ils sont appelés les igves.
          Initialement, les igves apparurent dans le chrastre de la métaculture babylonienne-assyrienne. Dans les chrastres plus anciens, il y avait une autre race, les ancêtres des rarouggs contemporains, dont je parlerai plus tard. Mais l'origine même des igves ne m'est pas tout à fait claire : il faut faire avec des idées si étranges que l'esprit n’arrive pas à assimiler. En fait, il n'y a pas de monades de nature démoniaque parmi les humains, mais il y eut des cas – exceptionnels, cependant, et rares – où un humain devenait volontairement un igve sur son chemin. A part la volonté, cela nécessite une clarté colossale de conscience et un développement singulier de certaines capacités. Tel était le fondateur de l'antihumanité, une personnalité qui existait réellement à Erec et à Babylone, où il était prêtre de Nergal, et qui avait derrière lui une longue chaîne d'incarnations dans des cultures plus anciennes et dans l'humanité des titans.
          Les igves se produisirent de la liaison de cette créature avec Lilith. Très rarement et uniquement par la volonté de Gagtoungre, elle est capable de prendre parfois les formes féminines dans les mondes plus denses. Lorsqu’elle apparut à Babylone, il se passa, aux yeux du peuple, comme si elle surgissait soudainement du néant. Trois personnes la virent : le futur père des igves et deux autres, dont l'un perdit la raison et l'autre fut exécuté. Celui pour qui elle prit cette forme physique fantomatique, eut liaison avec elle d’abord avec son corps astral, puis l’éthérique. Ensuite, toute enveloppée de flammes, elle descendit dans la couche infraphysique déserte, où elle cracha de ses entrailles le premier couple d'igves. Quant au fondateur de cette race, il ne s'incarnait plus dans les chrastres, ni dans Enrof. Actuellement, il se trouve dans le Digme et sa contribution au développement et à la mise en œuvre du plan démoniaque est assez importante.
          Les igves ont un langage sonore monosyllabique. Parmi nos langues, il est le plus proche phonétiquement, peut-être, du chinois, mais, en raison de la structure tubulaire de la bouche, ce sont des sons comme "o", "ou", "u" qui dominent parmi leurs voyelles.
          Ils portent parfois des vêtements, mais le plus souvent ils restent nus. L'intellectualisme excessif de ces créatures a saccagé leur sphère sexuelle. La reproduction est similaire à celle de l'homme, mais plus disgracieuse. Ils s’accouplent pratiquement à la volée, sans éprouver aucun besoin d’intimité, car ils sont dépourvus de honte. Leurs sentiments d'amour, d'affection, de pitié sont à l’état embryonnaire. Ils n'ont pas de familles, mais des alliances de courte durée, et pour des petits, il y a des lieux d’élevage soigneusement équipés et méticuleusement réfléchis.
          Leur morale est esclavagiste. La société se compose de deux classes : les intellectuels supérieurs incluant les scientifiques, les ingénieurs, les prêtres et, si ce mot convient ici, les administrateurs ; et une majorité obéissante agissant uniquement sur instructions de la direction. D’ailleurs, la direction elle-même est strictement subordonnée à la volonté des soi-disant "grands igves" (une sorte de prêtres-empereurs suprêmes se succédant continuellement) et à la volonté des monstres de la couche voisine – des huitzraors.
          Dans chaque chrastre, c’est un grand igve qui remplit le rôle du seigneur au pouvoir presque illimité. Le chrastre n'est pas une monarchie et certainement pas une théocratie : c'est une satanocratie. Le principe de l'héritage dynastique du pouvoir est complètement étranger aux igves. Le successeur se fait sélectionner et préparer pendant des décennies, avec une rationalité et une prévoyance inconcevables. La clarté de conscience des grands igves est considérable, bien qu'ils perçoivent le monde entier à l'envers, sous un angle de vue démoniaque. Ils sont capables de voir clairement même jusqu'à l'anti-cosmos de la Galaxie ; ils sont constamment involtés par Gagtoungre même. Après la mort, les grands igves montent directement dans le Digme.

          Il serait incorrect de dire que la science et la technologie des chrastres sont comparables aux nôtres : plutôt, notre science et notre technologie sont comparables à celles des igves. D'autres conditions et lois de ces couches déterminent différemment, par rapport à la nôtre, le contenu de leur science, mais les méthodes de recherche scientifique et les principes de la technologie sont très similaires aux nôtres. Toutefois, eux, qui sont bien en avance sur nous dans ce domaine, ils connaissent de telles techniques et méthodes qui résonnent avec notre magie et sembleraient être de la sorcellerie à beaucoup d'entre nous. Mais ils utilisent également les principes de l'hélice, de la roue et de la fusée. Il existe des navires pour se déplacer sur les lacs d’infralave. Aussi insensé soit-il à imaginer, mais ils pratiquent de vols réguliers entre les chrastres depuis longtemps, et même le tourisme y est très développé – certes, pas à des fins esthétiques, mais uniquement cognitives. L'aviation y est également à la hauteur, bien que les igves soient capables de se déplacer eux-mêmes à grande vitesse, se balançant souvent la tête en bas et atterrissant sur des plafonds et des murs des bâtiments comme des mouches.
          La science a permis aux igves de s’introduire à la surface de la Terre. Dans leur couche infraphysique, cette surface est morte et déserte, comme celle de la Lune pour nous. Et puisque l'étendu de la sakouale des chrastres s’estompe aux confins du système solaire, il n'y a pas d'étoiles dans ce ciel. Mais les planètes et le Soleil, les igves les ont vus, bien que complètement différemment que nous les voyons. La température dans les chrastres est très élevée (pour nous, elle serait insupportable), et donc le Soleil, apparu aux igves comme un point terne infrarouge, émettait de la chaleur pas du tout suffisante pour eux. Malgré toutes les mesures d'autodéfense prises contre le froid, les igves pionniers ont beaucoup souffert à la surface de la Terre ; pour l’instant, cette surface convient aussi peu à leur existence que la profondeur de l'Antarctique l'est pour nous. Cependant, ils ont l’intention d’exploiter cette surface d’une manière ou d’une autre et, d'ailleurs, non pas dans leur propre couche, mais dans la nôtre.
          L'équipement scientifique leur a déjà permis de capturer les ombres d'Enrof. Il se peut, voire presque inévitablement, qu’avec le temps, ils s’annonceront à nous et qu’il y aura des échanges et des contacts, mais, bien sûr, ils vont manipuler l'humanité dans leur intérêt. Car leur désir le plus cher, leur rêve unificateur est la propagation de leur domination, avec l'aide des huitzraors et de Gagtoungre, sur toutes les couches de Chadanakar. Il paraît que le grand anti-dieu de l'Avenir, qui se fait préparer dans la Gachcharve pour naître parmi les humains dans un avenir assez proche, créera dans Enrof un couple de mi-humains-mi-igves. Se reproduisant à vue d’œil, comme des poissons, ils devront progressivement remplacer les humains, en transformant la surface de la terre en demeure de l'humanité ténébreuse.
          Les igves tournent dans un cercle d'incarnations dans les chrastres, et entre les incarnations, ils subissent le même sort : leur chèlte ensemble avec le corps astral, tombe vers le Fond (car l'incarnation dans le corps superlourd du Fond est impossible sans le corps astral), se précipitant dans le sens tangentiel à travers les magmas et la Gachcharve, les frôlant à peine. Lors de cette descente, leurs corps éthériques sont dispersés promptement, comme des gouttes. Les cas d'illumination parmi les igves sont rares jusqu’aux unités, et si cela arrive, alors, leur au-delà est, bien évidemment, différent. À propos de Dieu, ils en ont tous, sauf certains grands igves, un concept inversé - en tant que tyran du monde, encore plus terrible que Gagtoungre. Jésus, dont ils entendent parler des grands igves, se trouve dans leur imagination dans la position de l'antéchrist – pour ainsi dire, un despote rebelle et extrêmement dangereux. En général, tout y est inversé. Il est, donc, normal que leur culte se compose principalement de services démoniaques extatiques, dont les émanations remontent à Gagtoungre.
          Oh, la civilisation des igves ne se limite pas à la science et à la technologie : elle comprend également certains arts. A Droukkarg – la ville principale de l'antihumanité russe –, devant le grandiose temple en forme de cône représenté par une montagne creuse, se dresse une statue monstrueuse : un ancêtre d’igves chevauchant un rarougg. Si nous passons à nos mesures (ce qui est tout à fait légitime dans de nombreux cas), alors, nous pouvons dire que les yeux de l'igve sur cette statue sont représentés avec des pierres rouge cinabre de la taille de notre maison à deux étages, et les yeux cramoisis foncés du rarougg sont plusieurs fois plus grands.
          Mais le développement des arts est entravé par l'état d'esprit rationnel des igves et leur faible émotivité. Avec la laideur générale de leurs idées, tout cela a orienté leurs arts sur de tels chemins, où nos critères esthétiques s’avèrent inapplicables. Ce qui s’est développé d’avantage dans les chrastres, c’est l'architecture. Les villes se sont formées à partir de structures aux dimensions surhumaines, mais de formes géométriques brutes. En partie, ce sont des roches, creusées de l'intérieur et revêtues à l'extérieur. Cubes, losanges, pyramides tronquées brillent de revêtements rouges, gris et bruns. Le style constructiviste dans l'architecture humaine – voilà juste une allusion au style des chrastres. Il a fallu une inspiration accrue du subconscient créatif des humains par les forces lumineuses de la Fongarande, pour que l'architecture humaine n'obéisse pas aux suggestions surgies des chrastres et ne transforme pas les villes d'Enrof en de misérables ressemblances de villes stéréométriques d'igves. Et là-bas, dans ces villes, ce qui aussi fait rage, c'est la musique. La plupart du temps elle est bruyante et sonne comme une cacophonie à nos oreilles, mais s'élève parfois à de telles constructions rythmiques qui sont capables de fasciner certains d'entre nous. La danse joue un rôle encore plus important dans la vie des igves, si ce mot peut être appliqué à leurs vilaines orgies. Et leurs services démoniaques, mêlant les effets lumineux stupéfiants, le son assourdissant d'instruments gigantesques et un vol de danse extatique dans l'espace à quatre coordonnées, se transforment en émeutes de masse : cela attire les anges des ténèbres, et l'énergie qui s'en dégage est absorbée par Gagtoungre.

          A part des igves, il y a d'autres créatures qui habitent les chrastres, les aborigènes de ce monde inversé – les rarouggs – une race ancienne qui ressemble en peu aux centaures, en peu aux anges des ténèbres, et surtout, peut-être, aux lézards du Mésozoïque qui ont pris leur envol. Pris l’envol – mais pas de la même manière que les ptérodactyles dans Enrof à l’époque, avec leurs ailes de chauve-souris : les ailes des rarouggs sont puissantes et redressées sur les côtés d'un corps immensément énorme. Avec la gravité d’Enrof, ce serait impossible de voler pour un être aussi massif.
          Leur ressemblance avec les lézards n'est pas un hasard : les rarouggs sont ces lézards. Après de longues incarnations dans les corps d'allosaures, de tyrannosaures et de ptérodactyles, certains d'entre eux – les espèces les plus prédatrices – entamèrent la voie de poursuite de leur évolution dans des couches infraphysiques. Au cours des derniers millions d'années, ils atteignirent un niveau de l'intelligence, mais cette intelligence est encore très loin de l'intellectualisme sophistiqué des igves. Ceci dit, ils ont une telle puissance corporelle et l’intensité émotionnelle de leur vie mentale si incroyable, qu'après une longue lutte pour cette couche de vie, les igves furent forcés de se réconcilier avec la proximité des rarouggs. Peu après, les deux races développèrent entre elles une sorte de modus vivendi, qui se transforma ensuite en une alliance. Désormais, les rarouggs sont en quelque sorte la cavalerie intelligente des chrastres, leur armée. Quant aux igves, ils ne participent aux guerres qu'en dernier recours ; en règle générale, ils ne font que de la gestion, surtout en ce qui concerne la partie technique. Les cerveaux maladroits des rarouggs sont toujours incapables de faire face aux missions liées au matériel militaire. Mais leur incroyable soif de sang, leur belligérance et leur intrépidité sont les conditions nécessaires pour des guerres victorieuses dans leur monde. Les anciennes idées sur les chevaux ailés infernaux sont un écho de la connaissance de l'existence des rarouggs. 

          Et les guerres de l’autre côté du monde peuvent être doubles. Dans le passé, l'histoire de ces satanocraties se résumait en grande partie à la rivalité mutuelle et à la lutte armée. Certes, toutes les guerres de l'humanité n’avaient pas spécialement un rapport aux massacres de ce monde obscur, mais nos grandes guerres l’ont eu certainement. Lors des plus violentes de ces guerres, certains chrastres subissaient des changements catastrophiques et même la perdition. A présent, c'est devenu plus compliqué : les autorités démoniaques supérieures font tout leur possible pour consolider la paix entre les chrastres. Les raisons en sont très complexes et seront progressivement exposées plus loin. En vérité, une lutte inconciliable est menée non pas entre les chrastres, mais entre les igves, les rarouggs et les huitzraors – d'un côté, et les synclites des zatomis, les anges, les daïmôns et carrément les démiurges des suprapeuples – d'autre côté. Une fois que la métaculture a terminé son cycle d'existence dans Enrof, son chrastre continue à traîner des jours ternes, semblables à une agonie de la faim. De tels chrastres n’intéressent plus Gagtoungre, ils sont laissés à l’abandon[1].
          Les igves et les rarouggs y se dégradent, le mouvement en avant de la science et de la technologie s'estompe. La destruction des formations étatiques agressives correspondantes dans Enrof entraîne la cessation d’arrivée de la nourriture principale des huitzraors et des igves – j’en parlerai plus en détail un peu plus tard. Les habitants dégénérés des chrastres sont contraints de survivre par une piètre prédation, en volant simplement de la nourriture à des voisins plus chanceux, ou soumis au régime « végétarien ». Il en est de même pour certains chrastres, dont les métacultures existent encore dans Enrof, mais dont les huitzraors ont été abattus au cours d'une lutte mutuelle, et les grandes cités souterraines ont été ruinées[2].
 
[1] Voici les noms des chrastres des métacultures terminées dans Enrof : Dabb – le chrastre de l'Atlantide, Boubguich – le chrastre du Gondwana, Setkh – celui de l'Egypte Antique, Tartare – des Gréco-Romains, Nergal – de Babylone-Assyrie, Daivan – d’Iran, Zing – des Juifs, Babylone – de la Byzance. Ce dernier nom semble être basé sur une interprétation imprécise des symboles de l'Apocalypse. Le "Babylone" de l'Apocalypse signifie non pas le chrastre byzantin, mais l'humanité démoniaque de l’Avenir.
[2] Arou est le chrastre de la métaculture Indomalaise, Alfokk – celui de la métaculture Musulmane, Touguibde – de l’Indienne. Les deux derniers peuvent encore resurgir suite à l'émergence de nouveaux clans des huitzraors indien et musulman. 

 



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