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Les concepts clé du livre

Aspect multicouche, les bramphatures et le panorama de la bramphature de la Terre. La descente et l’ascension des âmes.

     D’après Daniil Andreïev, le système de l’Univers a une structure de couches, c’est-à-dire, il comprend une multitude d’univers « parallèles », hiérarchiquement organisées selon leur quantité de dimensions spatiales et temporaires, et en même temps, selon le degré de la perfection – des couches divines à celles démoniaques. Leurs dimensions ne sont pas toutes comparables à celles de notre Univers, dont le monde tridimensionnel spatial et unidimensionnel temporel s’appelle Enrof).                  
     De nombreux corps célestes de certains univers sont liés avec ceux d’autres univers, formant ainsi les réseaux complexes des mondes appelés les bramphatures. Le livre nous propose un de ces témoignages d’Andreïev : « J’ai vu aussi l’éparpillement d’innombrables étoiles, mais pas comme chez nous : ce n’étaient pas les étoiles, mais les bramphatures. Non pas les simples points brillants, mais les systèmes de sphères concentriques rayonnant l’une à travers l’autre ; lorsqu’un regard s’arrêtait sur l’une d’entre elles, elle devenait énorme et distincte, comme si elle s’approchait ; je pense maintenant qu’elles toutes pivotaient lentement, émettant les sons harmonieux dont les échos résonnaient en harmonie avec la multitude des voix. » /La Rose du Monde, Livre III, Chapitre 3/
     Le monde de la planète Terre est l’un de plus que deux cent quarante mondes de la bramphature nommée Chadanakar. Chadanakar a une sorte de composition spectrale entre les deux pôles – le monde de Logos Planétaire et le monde de Démon Planétaire (son nom est Gagtoungre). En même temps, tous ces mondes le composant se relient entre eux de manière méta-géographique, de sorte que la plus grande plénitude du monde de Logos correspond aux couches supérieures de l’atmosphère / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 1/, et le monde de Gagtoungre est lié au noyau de la Terre.
     L’aperçu général de ce qui se passe à Chadanakar se présente comme l’activité des esprits de la Lumière, ou des monades, qui se complique et se déforme en permanence par l’intervention des monades obscures (démoniaques), déchues, éloignées de Dieu, qui jadis s'introduisirent dans Chadanakar. Les deux parties sont en confrontation permanente. Le problème est que les démons, d’après Andreïev, se nourrissent des rayonnements psychiques générés dans la souffrance (ces rayonnements sont appelés le gavvakh). Pour obtenir le plus de gavvakh possible, les forces obscures ont créé les mondes de représailles, les enfers, par lesquels passent après la mort les âmes, dont le karma a été alourdi par les péchés dans la vie terrestre.
     Les esprits de la Lumière viennent à Chadanakar en descendant de Dieu et séjournent dans les mondes d’ordre ascendant par rapport à la Terre. Ce sont les âmes créées et dirigées par eux, qui font « le voyage » dans Chadanakar. D’abord, elles descendent dans les mondes plus sombres : soit pour y travailler avec un objectif d’illumination, soit tirées par le poids de leur propre karma. Puis, après un certain chemin descendant, les âmes s’élèvent dans les couches de plus en plus belles, où elles se remplient de plus en plus de perfection, et une fois atteint leur monade, elles remontent vers Dieu à nouveau. « Il existe une certaine loi de la mesure, écrit Andreïev, – la monade en formation devient d’autant plus grande, plus profondes étaient les descentes commises par elle et plus de souffrances elle avait vécues. La monade émane du sein Paternel dans la matière non pas afin de glisser sur la surface d’une des couches du cosmos planétaire, mais pour le traverser complètement, pour le connaître complètement, le transformer complètement et en s’élevant d’une grandeur à l’autre, devenir dirigeante des étoiles, créatrice des galaxies et, enfin, collaboratrice du Père dans la création de nouvelles monades et d’univers. » /La Rose du Monde, Livre X, Chapitre 3/.
     D’après Daniil Andreïev, lorsque l’on contemple les panoramas et les perspectives métahistoriques (voir ci-dessous), « il est impossible de considérer ni une vie humaine isolée, ni l’existence d’un peuple entier ou de l’humanité indépendamment de leur préexistence spirituelle et de leur existence posthume… Par rapport à tout l’ensemble, le segment que l’on vie est comparable à un arrêt de dix secondes dans une prairie nocturne d’un train qui traverse un continent gigantesque. » /La Rose du Monde, Livre IX, Chapitre 1/. L’incarnation d’une monade dans le monde humain et sa participation dans la mission de l’humanité et même dans les processus historiques de Chadanakar n’est qu’une brève étape de sa formation.
     La possibilité de réincarnation est reconnue, mais il est précisé, que « cela ne veut pas du tout dire que la voie de réincarnation est unique et la seule possible pour former un esprit individuel. » / La Rose du Monde 1.3 Les rapports avec les religions/ Certaines âmes ne s’incarnent sur Terre qu'une seule fois, alors que les autres – plus, cela se détermine par la particularité du chemin de chacune d’entre elles. 

Les Métacultures. La métahistoire de la Russie. 

     D’après Andreïev, les événements qui se produisent dans les mondes du cosmos planétaire influencent de manière la plus significative ce qui arrive dans les autres mondes. Ainsi, derrière presque chaque épisode majeure dans l’histoire de la Terre, il y a certaines réalités transphysiques et infraphysiques, qui donnent forme à ce qui s’appelle métahistoire.
     En particulier, la naissance et la formation d’un peuple et d’une culture, qui auront une importance globale, se dirige par les hiérarchies sur-posées au-dessus d’eux dans la réalité transphysique – par le démiurge, par l’âme céleste du peuple et par les karosses (les manifestations locales de Lilith – voir ci-dessous). Chacun de ces peuples (ou selon la terminologie d’Andreïev supra-peuples) possède son monde céleste qui s’appelle zatomis, et son anti-pôle ténébreux qui s’appelle chrastre. Ensemble – le zatomis, la civilisation terrestre et le chrastre – forment la métaculture /La Rose du Monde, Livre II, Chapitre 3, sous chapitre 6/. Ce sont les héros populaires qui s’élèvent dans les zatomis, ils y forment ainsi le synclite de la métaculture ; ici, les opportunités de la plus grande créativité et de la communication divine s’ouvrent à eux, ainsi que la voie ascendante dans les mondes plus élevés. Les chrastres, eux aussi, sont habités par « l’humanité démoniaque », antihumanité. Ce ne sont pas les anciens humains, mais les êtres complètement différents, créés par les forces obscures comme un contrepoids à l’humanité.
     En plus de ceux qui précèdent, il existe un autre groupe de créatures qui exercent une influence colossale sur la vie des peuples terrestres – ce sont « les démons d’Etat » ou les huitzraors. Ils inspirent la fondation des empires, des Etats importants. Destinés à protéger les métacultures, les huitzraors perçoivent de l’éytséhore (fournis par les karosses) – l’élément démoniaque qui dans la plupart des cas commence à dominer de plus en plus, ce qui conduit à ce que l’Etat dégénère en tyrannie, et le huitzraor entre en confrontation avec le démiurge, le synclite et l’âme céleste du peuple. « Ce sont les collisions de toute sorte de la lutte des huitzraors entre eux, ainsi que de chacun d’entre eux avec le démiurge et le synode de la métaculture donnée – voilà en grande partie le côté transphysique du processus que nous percevons comme politique et historique », écrit Andreïev /La Rose du Monde, Livre IV, Chapitre 3/.
     Puisque la pose des fondations de La Rose du Monde (voir ci-dessous) est posée sur le peuple russe, l’auteur attache à sa métahistoire beaucoup d’importance (cinq livres sur douze lui sont dédiés). Ces livres traitent les événements des autres mondes, reflétés dans les points nodaux de l’histoire russe – l’apparition de la Rus' de Kiev,
la Christianisation de la Rus', la montée de Moscou, la scission de l’église orthodoxe, l’expansion des frontières, les origines de l’Empire Russe, les révolutions, l’influence de Staline, etc.

La doctrine de la Sainte Trinité : « Le Père – la Mère Vierge – le Fils ». La Féminité.  
 

     D’après Daniil Andreïev, ce que l’on appelle le Père et le Saint Esprit dans les Ecritures, ne sont que la même entité de la Trinité (« Puisque qui d’autre, Dieu le Père, peut-Il être, sinon un Esprit ? Uniquement un Esprit. Et en plus, purement Saint, contrairement à tous les autres esprits qu’Il a créés. » /La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 3/). En même temps, Andreïev considère que « personne n’est autorisé d’insister sur la seule et unique authenticité de cette idée et sur son exigence dogmatique. L’autorité légitime et largement reconnue, qui serait en mesure d’éclaircir cette question, aurait pu être le Huitième Conseil Œcuménique. »
     Après certains arguments en faveur du rapprochement de Dieu le Père et de Dieu le Saint Esprit, Andreïev expose une doctrine théologique : « Lorsqu’Il se révèle à l’extérieur, l’Eternel manifeste une certaine polarité interne propre à Lui. Le principe de cette polarité interne de la Divinité est transcendent pour nous. Mais, de l’extérieur, il se perçoit par nous-mêmes comme une polarité de deux éléments gravitant l’un autour d’autre, ne pouvant pas exister séparément, toujours et à jamais s’unissant dans l’amour créatif et donnant naissance au troisième qui les complète : au Fils, le fondement de l’Univers, le Logos. » D’une part, la polarité de la Divinité, dont il s’agit, « ne peut pas être saisie toute seule, dans son essence ». Mais de l’autre, « en s’écoulant dans l’Univers, la Divinité conserve cette polarité propre à elle ; tout ce qui est spirituel et tout ce qui est matériel dans l’Univers sont entièrement imprégnées par elle », et dans la vie humaine, elle se manifeste aussi dans la dualité du féminin et du masculin. C’est pour cette raison qu’Andreïev utilise les symboles du « Père » et de la « Mère Vierge » pour désigner les deux premières entités de la Trinité. 
     Ensuite, au cours du chapitre, Andreïev fait une transition vers le sujet de sexe, pour « distinguer certaines particularités des objectifs historiques… posés uniquement devant la femme par la succession d’époques à venir ». La Féminité est « une combinaison de la chaleur cordiale, de la finesse intérieure, de la tendresse et de la faculté de se sacrifier quotidiennement pour le bien de ceux que nous aimons ». D’abord, Andreïev conteste l’opinion que  « les objectifs culturels et créatifs des deux sexes sont les mêmes ». Globalement, les hommes et les femmes ont des talents dans les sphères différentes. « La maternité. L’éducation des enfants. L’art de la maison. Le soin et le traitement des malades. La guérison éthique des criminels. La transformation de la nature. Le perfectionnement des animaux. Certaines filières de la vie religieuse. L’art de l’amour. Enfin, la fécondation créative de l’âme de celui qu’elle aime. Voilà en quoi la femme est irremplaçable et infiniment talentueuse. »
     La révélation de l’élément féminin dans l’histoire moderne a un rapport direct avec la descente d’une grande monade féminine dans le cosmos planétaire de la Terre à l’aube du XIX siècle (voir ci-dessous). 

La Christologie 
 

     Selon l’auteur, Jésus Christ incarnait non pas Dieu le Fils même, ni l’une des entités de la Trinité, mais Sa forme dans une monade née de Dieu descendue dans Chadanakar tout au début de sa formation pour devenir son Logos, « le rassemblement des forces Providentielles et de l’Esprit Divin » dans notre bramphature / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/.  
     Si Dieu le Fils est le Logos Œcuménique, alors l’esprit qui s’est incarné dans Jésus est le Logos Planétaire. Cette monade se trouve dans chaque bramphature. Le Logos Planétaire s’était incarné au moins encore une fois – dans une autre communauté des créatures de Chadanakar outre des humains, plus précisément – parmi les daïmôns. En ce qui concerne Sa vie parmi les humains, Andreïev reconnaît tous les faits de la vie de Jésus tels quels décrits dans les Evangiles, y compris la conception immaculée et la résurrection, mais il ne reconnaît pas l’exactitude de toutes les citations attribuées à Jésus par les évangélistes. Il écrit qu’un « ennemi primordial glissa dans les lacunes de l’histoire évangélique ; en pénétrant dans la conscience humaine des auteurs de l’Evangile, il a su pervertir de nombreux témoignages, déformer et obscurcir les idées, réduire et rétrécir l’idéal, et attribuer à Jésus les paroles que le Messie du monde ne put prononcer. Nous n’avons pas encore les moyens de distinguer dans l’Evangile ce qui est vrai de ce qui est faux, pas de références précises, pas de preuves évidentes. Chacun qui lit le Nouveau Testament doit juste savoir que l’enseignement de Jésus – c’est toute Sa vie et non pas seulement les paroles ; quant aux paroles Lui attribuées, - ce qui correspond à l’esprit de l’amour est vrai, ce qui est marqué d’un esprit redoutable et impitoyable est faux » / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/.  
     Donc, selon Andreïev, Jésus Christ est un Créateur et le Messie pour l’humanité, Il est le Fils de Dieu (comme une monade née de Dieu, mais dans ce sens, une monade non pas unique), mais, comme mentionné ci-dessus, ce n’est pas une incarnation de Dieu même. 

L’interprétation du péché originel : Lilith, l’histoire de sa chute et ses conséquences
 

     Lilith est une des sept élémentaux suprêmes de Chadanakar, celle qui « sculpte et taille les chaînes familiales » dans les mondes à la matérialité dense, elle est maîtresse de la sphère sexuelle. « Elle participe dans chaque rapport sexuel et dans chaque conception humaine. Elle possède des clés de l’envie des deux sexes l’un envers l’autre. » Andreïev insiste à ne pas confondre l’élémental – quoique déchue – de Lilith et la démonesse, « la Grande Fornicatrice » – le Gagtoungre au visage féminin. Le personnage de Lilith apparaît dans les enseignements mystiques beaucoup plus tôt que la Rose du Monde, mais Andreïev ne s’y réfère pas ; il remplit son personnage du contenu qu’il a reçu pendant ses expériences mystiques.
     Jadis, Lilith, qui s’unissait avec le Logos Planétaire, donna naissance aux anges. « Le terme péché originel, doit être entendu comme ce qui s’est passé entre Lilith et Gagtoungre, qui s’empiéta brutalement dans son monde », suite à quoi « son corps matériel extrafin reçut un certain élément démonique » – de l’éytséhore /La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/. « C’était une catastrophe. » Depuis, toutes les chaînes familiales créées par Lilith sont empoisonnées par de l’éytséhore. A la suite de sa chute, elle participa à la création de trois autres communautés éclairées (en ordre chronologique) : des titanes, des daïmôns et des humains. Chacune d’entre elles portait une mission qui avait de l’importance pour les mondes où se déroulait leur formation, ainsi que pour d’autres communautés. Toutefois, les titans furent vaincus et passèrent leur chemin dans les mondes de rédemption ; les daïmôns furent sauvés par le Logos Planétaire incarné parmi eux, dont le chemin dans leur monde « se transforma en Son apothéose » / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/ ; quant à l’humanité, qui crucifia le Messie, elle sera vaincu, ainsi que les titans. L’un des derniers maillons dans cette chaîne d’événements sera l’accession au règne de la Terre de l’antéchrist. De plus, après l’arrivée de ce dernier, Lilith s’incarnera dans notre monde pour devenir son épouse. « Autour de soi et de Lilith incarnée, l’antéchrist créera le culte blasphématoire de copulation mondiale. » / La Rose du Monde, Livre XII, Chapitre 4/.
     La rédemption et la délivrance de Lilith sera l’un des objectifs du Second Æon – la période de l’histoire de la bramphature qui débutera après la Seconde Venue de Christ sur Terre. 

La mission inaccomplie de Jésus Christ
 

          La chute de Lilith, produite bien avant « l’extraction de l’espèce humaine du monde animal » par les efforts des Forces Providentielles / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/ pour l’illumination éventuelle de la matérialité de la Terre, compromit la mise en œuvre de cet objectif et nécessita l’incarnation du Logos Planétaire parmi les gens. D’après Daniil Andreïev, « Jésus Christ n’aurait pas dû mourir – non seulement d’une mort violente, mais d’une mort naturelle non plus. Ayant vécu un nombre d’années dans Enrof et ayant atteint les objectifs pour lesquels Il accepta cette vie, ce n’est pas la mort qui L’attendait, mais la métamorphose – la transformation de tout Son être – et Son passage dans l’Olirne sous les yeux du monde entier. Etant accomplie, la mission de Christ aurait suscité ce que deux ou trois siècles plus tard, à la place des gouvernements avec leurs guerres et les bacchanales sanglantes, il s’établirait sur Terre une Eglise-Fraternité idéale. » / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/
          Néanmoins, Gagtoungre incita Son assassinat, ce qui a des conséquences catastrophiques pour l’humanité – en fait, c’est la cause de quasiment toutes les souffrances et les malheurs dans l’histoire mondiale après Jésus, et en fin de compte, il fera l’humanité succomber dans un état, où l’accomplissement de sa mission sera improbable. Elle sera accomplie, donc, par Jésus Même lors de Sa Seconde Venue. A cause de l’assassinat de Jésus, « pendant dix-neuf siècles, l’humanité évoluait sur un chemin courbatu, irrégulier, en forme de zigzag et unilatéralement rétréci : ce chemin est la résultante du travail des éléments Providentiels et de l’impact violent de Gagtoungre. » / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/. Pour comparer, les mondes des daïmôns, où la mission du Logos « fut portée à la fin victorieuse », « ont pris le chemin des illuminations séquentielles » ; à présent, les daïmôns nous ont dépassés dans leur développement incommensurablement.
          Au cours de la narration, Andreïev revient maintes fois à cette thèse que la vie terrestre de Jésus n’aurait pas dû être interrompue. 

La descente d’une monade féminine née de Dieu dans le système terrestre des mondes au début du XIX siècle
 

     « La mission inaccomplie de Jésus se manifeste aussi dans le fait, que l’élément matériel dans la nature et l’élément physique chez l’homme n’eurent pas le temps pour avoir l’illumination destinée à eux à l’échelle universelle, et non pas uniquement dans la personnalité de Jésus. Etant restés non éveillés, ils étaient rejetés par l’église chrétienne hors de ce qu’elle embrassait, acceptait et bénissait. » / La Rose du Monde, Livre VI, Chapitre 2/. Il s’était, donc, formé une idée de l’antagonisme entre l’esprit et la chair, ainsi que l’idéal de la spiritualité uniquement ascétique. Elaborer et réaliser « l’idéal de sainteté aussi civile, familiale, sociale, politique… ne pourrait être possible que dans les deux cas : soit avec la mission de Jésus accomplie au lieu d’être écourtée, soit avec un nouveau flux des forces spirituelles du cosmos s’écoulant de la macro-bramphature dans Chadanakar ». / La Rose du Monde, Livre VII, Chapitre 2/. Et, donc, cet événement « d’une ampleur comparable uniquement à l’incarnation du Logos Planétaire » est arrivé à l’aube du XIX siècle ; dans Chadanakar descendit une monade féminine née de Dieu, qui s’appelle Zvente-Sventane. « Zvente-Sventane n’est rien d’autre que la manifestation du principe Féminin de la Divinité pour Chadanakar ». Daniil Andreïev écrit, que pendant la rédaction de la Rose du Monde, Elle demeurait dans les couches supérieures de la bramphature, et par la suite devait descendre dans le zatomis d’une des métacultures (pour cela, la métaculture russe a été indiquée à Andreïev par les forces supérieures). Et « cet événement métahistorique se reflétera dans Enrof terrestre comme la naissance de la Rose du Monde » / La Rose du Monde, Lexique/.


Prophétie de la Rose du Monde, l’interprétation des prophéties de l’antéchrist et de la Seconde Venue de Jésus
 

     La locution « la Rose du Monde » est employée par Daniil Andreïev pour désigner plusieurs notions. Primo, c’est une époque  à venir, c’est « l’âge d’or de l’humanité » prédit par Andreïev, dont l’aspect essentiel sera, d’une manière générale, la communication et la connexion la plus forte dans l’histoire entre Dieu et les humains. Secundo, c’est la communauté de la Rose du Monde, l’église-fraternité commune à toute l’humanité. Tertio, c’est l’enseignement de la Rose du Monde – « une inter-religion » ou « la religion résultante ». Quarto, la Rose du Monde, c’est la culture internationale, c’est-a-dire, la métaculture de toute l’humanité, dont zatomis s’appelle Arimoya, et dont l’Ame Céleste sera Zvente-Sventane. L’ouvrage ne dévoile pas si son Démiurge sera une monade inconnue née de Dieu, ou le Logos Même de Chadanakar, mais dans l’un des passages, on lit que le Logos Planétaire peut être pris pour le Démiurge suprême. Enfin, la Rose du Monde est considérée comme un organisme supranational, ou une institution qui exerce un contrôle éthique des activités des gouvernements.
     D’après Andreïev, la fondation des bases de la Rose du Monde, la transformation du gouvernement en fraternité spirituelle, la création de la métaculture et inter-religion – c’est, pratiquement, le sens d’existence du peuple russe, c’est sa mission, pour laquelle il fut « appelé de l’obscurité » ; et cet objectif se trouvait devant ses hiérarchies dirigeantes dès tout le début de leurs activités dans les couches quadridimensionnelles de la bramphature. Apparemment, la première personne dont le devoir direct sur Terre était « la prophétie de Zvente-Sventane et la création du contexte historique et religieux pour la naissance de la Rose du Monde », était Vladimir Soloviev. En même temps, l’activité des grands hommes de la culture servait, en fin de compte, les mêmes buts.
     Quant à l’importance de la Rose du Monde dans la perspective métahistorique, son but est de réduire au maximum le nombre de victimes spirituelles de l’antéchrist, qui seront obligés de passer leur chemin d’au-delà dans les mondes de rédemption ; la Rose du Monde ne pourra pas surmonter les conséquences de la mission inaccomplie de Jésus et conduire l’humanité à la réalisation de sa mission (dont le but, comme mentionné ci-dessus, est d’illuminer la matérialité de la Terre).
     Même dans le scénario le plus optimiste considéré par Andreïev, l’antéchrist établit la tyrannie universelle. Après un certain temps, suite aux actions particulières du Logos Planétaire, l’antéchrist sera désincarné, après quoi le monde s’immergera dans le chaos anarchique et la dernière guerre mondiale de tous contre tous. Et ce qui lui mettra fin sera la Seconde Venue de Jésus Christ. Du moment de la création du livre jusqu’à cet événement devrait passer deux cents cinquante ou trois cents ans, c’est-à-dire, cela devra arriver en 2200 – 2250.
     Ainsi, La Rose du Monde a une orientation eschatologique clairement exprimée : « Jusqu’à quand et pour quelle raison devons-nous prétendre de ne rien savoir sur les perspectives mondiales qui nous attendent – sur le futur antéchrist, sur sa règne et sur sa perte, sur les informations encodées il y a deux mille ans dans la prophétie de la Seconde Venue et du Jour de Jugement ? », écrit Andreïev. 
/ La Rose du Monde, Livre XII, Chapitre 3/

Photo : Temple de toutes les religions, Kazan, Russie.



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